Historique du RÉMU
Ce texte relate les grandes lignes de l'histoire du Regroupement des Étudiants et Étudiantes à la Maîtrise en Urbanisme (RÉMU). C'est une contribution à la pérennité de cette association/corporation et à son appropriation par ses membres actuels et futurs.
2000-2001 : LA STABILISATION
Introduction :
L'année de la renaissance du regroupement ayant été éclatée, celle qui suivait se devait d'être plus calme. Il fallait maintenir le rythme et asseoir le fonctionnement interne du regroupement. Comme vous pourrez le constater en lisant les lignes qui suivent, cela ne signifiait pas du tout la mort du RÉMU.
Activités socioculturelles :
- Souper de Noël ;
- Assistance à une partie de hockey des Canadiens de Montréal ;
- Patinage au Parc Lafontaine ;
- Assistance à l'enregistrement de l'émission " Les mordus " ;
- Cabane à sucre.
Activités académiques et professionnelles :
- Participation active au processus de réforme du programme de la maîtrise en urbanisme ;
- Participation de deux étudiants à la Conférence de l'Association Canadienne des Étudiants en Aménagement et en Urbanisme (York) ;
- Voyage d'étude à Philadelphie, organisé par Michel Barcelo dans le cadre de l'Atelier III ;
- Visite au Centre Canadien d'Architecture
- Réflexion sur l'évaluation des cours et mise sur pied d'un processus complémentaire propre au RÉMU : Nomination semestrielle d'un " meilleur agent de formation ".
1999-2000 : LA RENAISSANCE
Introduction :
La relique du REMU la plus ancienne que l'on ait retrouvée à ce jour est l'enregistrement légal du regroupement. Il en existe une seule copie et elle n'est plus légale (!). Elle est bien conservée, archivée dans la tour des services aux étudiants de l'Université de Montréal. Le document fondateur contient essentiellement le nom des premiers de la lignée (et la dame des Services aux étudiants était fort surprise de l'archaïsme de ce vieux tas de feuilles brochées !). Date de fondation : 1983.
Jusque-là, on peut toujours croire que l'histoire du REMU est pleine de péripéties plus palpitantes les unes que les autres et qu'un best-seller devrait être écrit à la gloire de nos Paires fondateurs (!). De mémoire d'institution, ce n'est cependant pas le cas. (Mais souhaitons qu'un jour nous apprenions les années glorieuses de la naissance du regroupement, ses combats épiques contre les abus de l'institution et le devenir de ces 'maîtres' de l'urbain en formation !). Quoiqu'il en soit, et on ne sait trop comment, la lignée des représentants s'est poursuivie au fil des années, jusqu'à ce qu'en septembre 1999 la dernière représentante passe le flambeau à une bande de 25 incrédules réunis pour l'occasion.
Furent alors élus, dans l'ordre : Pascal Lavoie, comme Délégué à l'externe ; Dominic Duford, comme Secrétaire-trésorier ; Charles De La Chevrotière, comme Vice-président ; Éric Sévigny, comme Président.
La Renaissance :
Avec de la documentation en vrac, un local très peu fonctionnel et un compte en banque qui grugeait 7$ par mois (une cotisation étudiante et demie... - sur soixante cotisations environ !)... le REMU ne volait pas très haut. À cela s'ajoutait en plus quelques comptes impayés, concernant le report de frais de protection des ordinateurs du local de l'association (de très rustiques MacIntosh !). Sans compter qu'au début du mandat des nouveaux élus, le RÉBU (baccalauréat) se faisait menaçant. Il souhaitait assimiler son grand frère !
Malgré tout, l'association (*) a réussi à faire pas mal... (* : L'association doit être entendue comme l'énergie conjuguée de plusieurs individus qui poursuivent des objectifs collectifs pour le bien des étudiants membres. Dans la plupart des cas cette année là, le nombre dépassait largement celui des élus - c'est ce qui, rapidement, a tissé des liens entre les membres).
Passons rapidement en revue les activités du RÉMU en cette année de Renaissance :
- Changement de comptes : Chaque année, c'était le cinquième des cotisations qui se perdait en frais bancaires. Après avoir fait le tour des institutions, qui offraient tous le même service pourri, la FAÉCUM a mis le REMU en contact avec la Caisse Populaire de la CSN. Depuis, le RÉMU ne paye que pour les services qu'il utilise, ce qui représente bien peu vu la taille du regroupement.
- Les 5@7 du jeudi : Une semaine sur deux, l'Institut présentait un conférencier à l'auditorium : les 5@7 de l'Institut. Mais encore, à toutes les semaines, les futurs maîtres urbanistes se rencontraient dans un 5@7 plus informel, organisé par les diverses associations de niveau baccalauréat. Toute proportion gardée, les étudiants de maîtrise étaient les plus nombreux et les plus assidus !
- Souper Grec pour Noël : Participation monstre, deux tiers des membres du REMU étaient présents. Souvenir d'une intoxication alimentaire pour plusieurs…
- RÉMU et Internet : le RÉMU a une adresse de courriel (remu_udm@hotmail.com). De plus, un compte-rendu/calendrier des activités campus et professionnelles est acheminé de façon bi-mensuelle sur la liste d'envoi du RÉMU. De cette façon, le RÉMU interpelle fréquemment ses membres sur de nombreux sujets.
- Hockey ! : Comme quoi il ne faut pas se restreindre à notre seul champs d'étude, une trentaine de personnes assistent à un match des Canadiens de Montréal, au Centre Molson. C'était l'occasion pour de nombreux Français de découvrir ce merveilleux sport !
- Cabane a sucre : Près de quarante personnes s'y sont rendues ! Un succès incontestable.
- Comité de réflexion pour une reforme du programme de maîtrise : Une dizaine de personnes se sont penchées durant près d'un mois sur ce qu'il serait souhaitable d'obtenir comme éléments de réforme du programme de maîtrise. Un document a été produit, entériné par l'exécutif du RÉMU et déposé en assemblée départementale. À suivre, définitivement...
- Renouveler la flotte d'ordinateurs du local de l'association : Même si l'association roulait avec un compte bancaire qui ne permettait pas vraiment de dépenses, le RÉMU a réussi à se procurer deux PC au cours de l'année. Ceux-ci se sont substitués à deux vieux MacIntosh qui ne demandaient pas mieux que de prendre leur retraite.
- Action Métropole : Plusieurs personnes qui constataient avec regret le manque de dynamisme des élus montréalais ont voulu mettre en place une structure qui puisse servir de levier aux revendications de la population. La tâche est colossale, tous en conviennent, mais des pas importants ont été faits et Action Métropole est maintenant sur le point de s'incorporer. Informez-vous sur sa continuité.
- Téléphone : Nonobstant le prêt du local de l'association au département à des fins de cours lors du trimestre d'hiver 2000, le RÉMU a obtenu une ligne téléphonique pour le local. Petit service fort prisé !
- Le local manquait définitivement de charme : Qu'à cela ne tienne, des urbanistes ont remédié à plusieurs de ses défaut en cours d'année et particulièrement au cours de l'été. Fauteuils, micro-onde et cafetière. Rien de trop beau pour les membres !
- Revue : Le projet a seulement été l'amorce, mais la première parution devrait voir le jour en mars 2001. Informez-vous !
Note - J'ai évité les noms dans ce compte-rendu, non pas parce que cela n'a pas d'importance, mais parce que la vraie récompense de chacun était de participer à ce qu'il voulait, de le faire du mieux qu'il le pouvait et dans l'intérêt de tous. Puis, ceux qui y étaient se souviennent des noms, mais encore plus des visages !
Conclusion :
L'année s'est terminée en beauté, par l'adoption des nouveaux " statuts et règlements " du regroupement. Pour l'occasion, plus de la moitié des membres étaient réunis afin d'entériner le document et d'élire deux nouveaux représentants. Ont été élus, dans l'ordre : Dominic Duford, comme Président et Stéphanie Côté, comme Secrétaire-trésorier. L'assemblée a également entériné Luc Chiasson comme interim durant l'été pour le poste de Délégué a l'externe (Pascal Lavoie, venant d'obtenir un poste de coordonnateur à la FAÉCUM).
L'avenir de l'organisation : La crédibilité du regroupement est maintenant certaine auprès de la FAÉCUM, du FICSUM et, plus important encore, du département. À chacun maintenant de profiter des opportunités présentes, d'en créer de nouvelles, et de s'investir dans un ou plusieurs projets au cours de l'année !
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